Les âges de la vie

Accompagner les nouvelles générations, leurs richesses et fragilités

1) Les jeunes d’aujourd’hui sont généreux, ils usent de leur réseau de manière audacieuse et pragmatique, sans avoir besoin d’une association pour agir, sans calcul mais aussi sans filtre ni tabou. Ils ont besoin de reconnaissance accrue, qui passe par le besoin d’un tuteur, d’un coach, pour faire émerger un sens, être éveillé à autre chose sans boucler sur soi.

2) Les jeunes sont « anhistoriques », ils ne s’ancrent pas d’abord dans l’histoire. Si on leur parle des conflits dans le monde, ils se demander ce qu’on peut faire maintenant, sans penser à toute l’histoire qui les a préparés. Ils sont dans le présent et peinent à penser à demain ou construire l’avenir.

3) Les jeunes ont des identités multiples, d’où l’importance d’expérimenter une forme de « désert » comme temps de solitude et de silence pour mieux apprendre à écouter le monde, les autres, et commencer un dialogue intérieur fécond. Cela peut passer par Erasmus, quitter le nid familial, une mission humanitaire….

Contre le jeunisme, accepter 7 passages de la vie

Avec le transhumanisme qui rêve à la disparition de notre vieillissement, les âges se brouillent. Or les temps de la vie sont précieux pour un mieux vivre et travailler ensemble, qui passe par la grâce du temps. La tradition chrétienne repère 7 âges de la vie, intéressants pour chacun de nous, quelle que soit notre religion ou non

• La petite enfance est le temps de l’être, la prise de conscience par la parole qu’on peut me comprendre • L’enfance est le temps des relations, de la découverte des amis de façon heureuse

• L’adolescence est le temps de la découverte de la différence, notamment sexuelle, d’une certaine gravité de la vie • La jeunesse (16-29 ans, début des études, de la vie professionnelle voire de couple) est le temps de l’incarnation des idéaux, une fois les différences assumées. Je ne rêve pas, je vis mes rêves.

• Le temps de la maturité est le temps de la parenté : personnelle, familiale, professionnelle. Je suis fécond, je construis, je m’engage durablement, avec des contraintes

• La vieillesse est le temps de la sagesse et du renoncement;. On n’aime pas assez être « sage », c’est peut-être dommage…

• L’éternité. Notre rapport à la mort et plénitude de ce qui est éternel imprègne notre rapport à la vie et au monde

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