Le bien commun, une ligne de crête pour les aventuriers de la vie

Comment faire grandir le bien commun et devenir des hommes et femmes de bonne volonté dans notre entreprise et notre cité, se demandent les auteurs de « L’éthique ou le chaos », livre d’une actualité toujours brulante ?

˗         Comme un héros qui va à contre-courant de la pression d’un groupe ?

˗         Un sage qui repère les situations d’injustice pour ne pas s’y exposer ?

˗         Ou un acteur qui crée des lieux autres ?

Un artisan démissionne de son entreprise qui ne lui permet plus de prendre le temps de l’écoute et la rencontre de ses clients, pour continuer le même métier à son compte en s’intéressant aux projets de ceux pour qui il travaille…

De nouveaux métiers et lieux de vie se développent pour accueillir nos anciens ne pouvant ou ne voulant intégrer une maison de retraite…

Le bien commun ne se mesure pas, il reflète la qualité de nos rencontres, de nos interactions et de l’attention que nous portons à l’intérêt des personnes. Il passe par le service de la personne, la recherche de sens, de création et de don plus fortes que le profit immédiat ou le simple intérêt personnel.

C’est un chemin, une pratique et une discipline exigeants.

«Le don est un combat permanent jamais terminé, car la gratuité se vit dans l’épaisseur de l’ambiguïté ; un combat entre gratuité et autosuffisance, entre dépossession de soi-même et appropriation de l’autre, entre l’humilité et les subtilités de l’orgueil ; entre l’accueil et l’imposition à l’autre, entre service de l’autre et contentement de soi-même. »

 

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